SUZUME (2023) – Critique

SUZUME (2023) – Critique

Fiche technique :

Notre avis sur le film SUZUME

Quand l’auteur de ces lignes a découvert le dernier trailer de ce film d’animation du génial réalisateur de Your Name, il faut avouer qu’il fut plus que perplexe. Une histoire de porte à fermer par une jeune fille, une chaise qui parle et un chat laisse évidemment songeur et il faut avouer que ce film d’animation, du moins au début, parait moins accessible au grand public que le fameux Your Name. Et pourtant… quelle claque !!!

Sur la réalisation :

Comme toujours avec Makoto Shinkai c’est magnifique, incroyablement bien animé et les quelques passages avec des images de synthèses ne gâchent pas le tout. On est clairement pris dans un voyage qui sait aller de l’intime à l’épique grâce à une réalisation qui s’adapte parfaitement à chaque fois.

Sur le scénario :

La trame de base semble simple, une jeune fille doit fermer des portes pour empêcher « un démon » de causer des catastrophes dramatiques. Pourtant – et nous ne spoilerons rien ici – quand nous comprenons les vrais enjeux de cette quête mais aussi ce qu’elle raconte sur la société japonaise, on se prend une claque comme très peu de film d’animation peuvent en donner. On comprend alors que ce récit est un des plus intime et des plus fort que le réalisateur japonais nous ait livré et au final on aura bien du mal à retenir quelques larmes.

Conclusion :

Encore une fois Makoto Shinkai nous propose un voyage extraordinaire et encore une fois l’animation japonaise nous prouve qu’elle est la meilleure du monde… et de loin !!!

Par Grégory Caumes.

NOTRE NOTE

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JOHN WICK 4 (2023) – Critique

JOHN WICK 4 (2023) – Critique

Fiche technique :

Notre avis sur le film JOHN WICK : CHAPITRE 4

John Wick Chapitre 4 est le nouvel opus de la saga d’action portée par Keanu Reeves et toujours réalisée par Chad Stahelski.

Rentrons directement dans le vif du sujet : si vous n’aimez pas la saga ce n’est pas avec cet opus que vous allez l’apprécier car il incarne la saga à son paroxysme : des scènes d’actions encore plus folles, un style graphique et une photographie magnifiés et un apport fort sur la « mythologie » du « John Wick universe ». Ce chapitre 4 est clairement le meilleur de la saga même s’il n’est pas dénué de certains défauts inhérents à cette franchise.

Le pitch :

John Wick a été laissé pour mort après avoir été excommunié par l’organisation qui régit le monde des assassins : la Grande Table. Pourtant, après avoir été sauvé par le Bowery King, et après un entraînement extrême, il est prêt à se venger de l’organisation. Il va devoir jouer selon leurs règles pour tenter d’atteindre son but face à deux adversaires redoutables : Caine, un assassin issu de son passé et le Marquis de Gramont, ce dernier ayant accès à tous les moyens financiers et logistiques de la Grande Table pour venir à bout de John wick.

Pourquoi cet opus est le meilleur :

Le casting est parfait entre les anciens acteurs de la saga et les nouveaux notamment Donnie Yen, exceptionnel en assassin aveugle qui nous donne enfin un antagoniste au niveau de John Wick, Hiroyuki Sanada qui même en ayant un rôle secondaire vole la vedette au cast principal. Il faut aussi saluer la prestation de Rina Sawayama qui est parfaite autant dans les moments calmes que dans les phases d’actions, un atout indéniable pour la saga.

Le reste du casting est tout aussi excellent, dont Bill Skarsgård qui arrive, sans phase d’action, à incarner avec brio le danger persistant qui plane sur John Wick pendant tout le film.

Concernant la réalisation, les environnements sont sublimes et chaque ville a une identité visuelle folle. La saga a toujours magnifié ses environnements mais clairement nous passons ici un autre niveau.

Sur le scénario, s’il est simple, nous en apprenons enfin plus sur le fonctionnement de la Grande Table et même si on aurait aimé en savoir encore plus, cet épisode nous montre que cette saga a une vraie mythologie qu’il nous tarde de voir développer dans les futurs spin off de la saga. Un autre point du scénario, tout aussi intéressant, est de savoir ce que cherche vraiment John Wick, seulement la vengeance ou une quête beaucoup plus profonde.

Pourquoi certains défauts subsistent :

Certaines scènes de combat sont trop longues et les scènes d’action dans la dernière ville auraient mérité 15 minutes de moins.

De plus, on sait que John Wick est une figure presque mythique mais sa quasi-invulnérabilité à certains moments risque de faire décrocher certains spectateurs.

Conclusion :

Oui John Wick 4 est clairement le meilleur de la saga, oui cette franchise a encore du potentiel et oui ses défauts sont toujours là mais on sent un tel amour du réalisateur et de Keanu Reeves pour cet univers que ces petits défauts sont vite oubliés pour embrasser une œuvre cinématographique qui va au bout de son concept et nous livre une vraie lettre d’amour aux films d’actions et d’art martiaux. Malheureusement nous ne pourrons plus partager cet univers avec le regretté Lance Reddick qui, même s’il avait un rôle secondaire, illuminait la franchise à chacune de ses apparitions et dont l’alchimie avec Ian Mcshane était assez incroyable.

Par Grégory Caumes.

NOTRE NOTE

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WOMEN TALKING (2023) – Critique

WOMEN TALKING (2023) – Critique

Fiche technique :

Notre avis sur WOMEN TALKING

Nouveau long-métrage de l’actrice-réalisatrice canadienne Sarah Polley (Ma vie sans moi, L’Armée des Morts, Splice…) Women Talking, adapté du roman du même nom par Miriam Toews (Ce qu’elles disent, en français) signe ici une fable majeure où la place de la femme est une fois de plus mise en avant dans un contexte religieux où des femmes mennonites, victimes d’agressions sexuelles par des hommes de leur colonie, doivent décider de leurs destins. Ce quatrième long-métrage, plus sombre et moins  intimiste que son prédécesseur Stories We Tell sortie dix ans auparavant, confirme une fois de plus tout le talent de Sarah Polley comme réalisatrice. Un film maîtrisé de bout en bout, d’une rare qualité d’écriture et de mise en scène.

« Ne rien faire. Rester et se battre. Ou partir. » Telle est la question. Element central du film qui sera également son fil conducteur, Women Talking, dès ses premières minutes, se charge d’une ambiance terne et froide, où se mêle – paradoxalement – l’innocence d’enfants, filles et garçons, cohabitant, marchant, courant tranquillement ensemble dans les champs alentours. Accompagné d’une voix-off douce et féminine qui narre un récit appartenant au passé, le spectateur se retrouve rapidement confronté à la cruelle histoire qui va suivre : celle de femmes agressées physiquement et sexuellement par des hommes de foi. Ces mêmes hommes, qui font partie du même système religieux, sont poussés par la dominance masculine et du fameux spectre des règles établis durant des siècles par lui-même : celle de considérer la femme comme un simple objet, une poupée vivante.

Face à l’ampleur et l’horreur de ces crimes commis, un petit groupe de ces femmes mennonites se réunit pour décider, ensemble, de ce qu’il faut faire pour arrêter ces atrocités. Si la question de pardonner aux hommes est prédominante, une autre, beaucoup plus virulente, commence à prendre forme et trouve écho dans le coeur de certaines femmes.  Ces questionnements et ces réflexions font grande partie du film et incitent malgré-nous, spectateur de cette sororité, à nous poser nous aussi dans une certaine réflexion que tout à chacun, homme comme femme, est amené à se poser : « Pardonner, c’est comme oublier ce qui a été commis ? Mais d’un autre côté, pardonner c’est aussi faire preuve de foi et de sagesse. Ne pas fuir pour mieux se battre revient à commettre un crime tout aussi punissable, mais c’est aussi une façon de se protéger et d’empêcher que le mal ne se reproduise. Fuir, c’est courir dans une direction inconnue sans en connaître la finalité, mais peut-on retrouver sa place lorsque l’on quitte ce que l’on a toujours connu ? Quelle est ma place en tant que femme, en tant qu’individu a part entière, pour décider de mon destin au service d’une foi auquel j’ai toujours cru ? »

Au coeur de ces discussions, dont l’écriture exceptionnelle et qualitative donne lieu à des débats passionnants et incisifs, Women Talking fait part d’une mise en scène très sobre, dont l’action se déroule principalement dans une grange, théâtre de ces réunions clandestines, mais aussi à sa direction d’acteur où chacune de ces femmes est remarquablement mise en avant. De tous les âges et de tous les tempéraments, Sarah Polley magnifie ces femmes, autant dans leurs états d’esprit que dans la simplicité déconcertante à révéler avec justesse leurs émotions et leurs tourments. De la colère à la résilience la plus totale (l’expression de Frances McDormand le traduit si bien en quelques secondes.) aucune émotion n’est mise de côté.

Si le film reste assez classique dans sa mise en scène et son écriture, on pourrait même dire théâtrale, ce nouveau long-métrage de Sarah Polley signe une fable importante sur la place de la femme, abordée sous un angle différent, mais intéressant car, malgré le contexte religieux, il n’en reste pas moins philosophique sur le plan humain et sociétal. Cependant, cette fable moderne et intemporelle n’est pas à mettre entre toutes les mains. Pour les amateurs d’actions ou de rebondissement : passer votre chemin.  Car Women Talking est un film d’une qualité rare aujourd’hui : arriver à nous faire réfléchir sur notre propre condition et celle des autres pour donner cette lueur d’espoir auquel nous tenons : Croire en l’humain, même dans ce qu’il a de plus laid, pour en faire ressortir le changement d’un jour nouveau.

Par Rémi Vallier

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CREED 3 (2023) – Critique

CREED 3 (2023) – Critique

Fiche technique :

Notre avis sur le film CREED 3

Avant sa sortie, Creed 3 aura fait couler beaucoup d’encre. Un scénario écrit par Sylvester Stallone (voyant comme antagoniste le fils de Clubber Lang) refusé, le départ de notre Sly international de la franchise, Michael B. Jordan passant derrière la caméra… Personne n’était certain de la réussite du film et pourtant le pari est gagné, Creed 3 réussit, sans Rocky, à être sûrement un des films les plus respectueux des valeurs de la saga.

Le picth :

Adonis Creed est désormais un champion de boxe incontestable et peut prendre une retraite bien méritée. Pourtant son passé douloureux va ressortir avec le retour de Damian, un de ses amis d’enfance qui sort de 18 ans de prison. Si les retrouvailles semblent au début se passer convenablement, très rapidement Damian, qui était promis a un grand avenir dans le milieu de la boxe avant son emprisonnement, va vouloir faire payer à Adonis la vie que ce dernier lui aurait « volé ». Et comme toujours dans la saga Rocky, la solution au conflit passera par le ring.

Pourquoi c’est la suite logique de la saga ? :

En premier lieu car il est un écho parfait de Rocky 3. Le boxeur au top, embourgeoisé, qui a oublié qui il était et qui va devoir remonter sur le ring.

En second lieu car il permet au personnage d’Adonis de grandir encore plus. Dans Rocky 6, Rocky nous donnait un dernier combat mémorable pour permettre au personnage de sortir par le haut en tant que combattant. Creed 1 permettait à Rocky d’être enfin le bon entraineur qu’il devait être et de prendre « sa revanche » sur son échec de Rocky 5. En même temps Adonis commençait son parcours du héros en se formant auprès d’un mentor, faute d’avoir connu son père. Dans Creed 2, l’élève et le maitre affrontaient ensemble un antagoniste de leur passé commun, la famille Drago ayant causé la mort du père d’Adonis. Avec Creed 3, et après s’être formé, avoir affronté le passé de son père et de son maitre, Adonis affronte enfin un antagoniste qui lui est propre et qui représente son passé. On voit aussi qu’Adonis commence à être lui aussi dans la transmission, son voyage du héros passera surement bientôt par le voyage du maitre qui est tout aussi important.

Troisièmement, car il épouse complétement les bases de la saga : le héros chute et il se relèvera grâce à ses proches, sa détermination et une phase d’entrainement toujours aussi forte. Car oui, contrairement aux productions actuelles où on sanctifie l’élu, celui qui obtient tout facilement car il est plus doué que les autres, Creed 3 fait le choix de sanctifier l’effort et l’entrainement. Pour être un champion, pour se relever on devra souffrir, faire de grands efforts et au final se combattre soit même.

Enfin car c’est un superbe film de boxe qui retranscrit les valeurs de ce sport comme Rocky 1 l’a fait : qu’importe ses faiblesses, elles peuvent devenir des forces si on y met assez d’effort.

Michael B.Jordan derrière la caméra, encore un pari réussi :

Même si certains choix de réalisation peuvent surprendre, Michael B Jordan montre toute sa maitrise pour son premier long métrage en tant que réalisateur, il nous démontre aussi son amour de l’univers manga (en particulier Ippo et Dragon Ball Z) et ne manque pas d’audace. Il est donc au final aussi bon devant que derrière la caméra. Il délivre aussi une excellente direction d’acteurs avec un Jonathan Majors impressionnant et une Thessa Thompson toujours aussi impériale.

Conclusion :

Oui le scénario est convenu, oui nous avons les clichés du genre, mais nous sommes face à un pur film de la saga Rocky, un pur divertissement et une ode aux valeurs du dépassement de soi. Il faut aussi saluer la place laissée au sujet des personnes sourdes ou malentendantes, c’est assez rare pour le signaler.

Bref, à la Minute Ciné on vous veut du bien donc n’hésitez pas à aller voir ce film, vous ne le regretterez pas.

Par Grégory Caumes.

NOTRE NOTE

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DONJONS & DRAGONS : L’HONNEUR DES VOLEURS

DONJONS & DRAGONS : L’HONNEUR DES VOLEURS

Fiche technique :

Notre avis sur le film 

DONJONS & DRAGONS : L’HONNEUR DES VOLEURS

Avant-propos : L’auteur de ces lignes a vu le film en projection presse. Il est aussi un joueur de jeux de rôle « papier » depuis de nombreuses années.

Quand le projet de refaire un film Donjon et Dragons a été annoncé, le souvenir glacial des films des années 2000 est revenu à tous les rôlistes. Rarement une licence n’avait autant été souillée et il aura fallu Dragon Ball Evolution pour revoir un tel manque de respect à une licence.

C’est avec une grande crainte que nous avons accueilli la nouvelle d’un nouveau film avec comme acteurs principaux Chris Pine et Michelle Rodriguez et une première bande annonce pas vraiment convaincante voulant nous vendre une sorte de « gardien de la galaxie médiéval low cost ». Et pourtant l’expérience fut loin d’être désagréable, bien au contraire et nous allons vous expliquer pourquoi.

Un scénario classique et efficace d’Héroic Fantasy :

Le scénario est aussi classique qu’une bonne vieille partie de jeu de rôle : un ex-membre de l’Organisation des Bardes, une barbare, un magicien peu doué et un voleur peu fiable volent un artefact magique et dangereux pour un groupe de sorciers maléfiques. Ils devront réparer leur erreur tout en affrontant leur passé et seront rejoints par une Druide et un Paladin.

Ce scénario, nous avons déjà l’impression de l’avoir joué entre amis et c’est ici la principale force du film, qui parlera autant aux fans de jeux de rôle qu’aux autres. Nous avons un groupe de personnages certes parfois caricaturaux mais avec des motivations et une histoire plutôt bien écrites, une vrai évolution de chaque personnage que cela soit dans leurs motivations, leur quête de rédemption et leur montée en puissance.

L’humour est présent mais contrairement aux productions Marvel, il ne vient pas casser les moments dramatiques et fait clairement écho à l’humour que l’on retrouve autour d’une table de jeux de rôle.

Un film qui plaira aux fans de la licence mais surement aux fans d’aventures en général :

Le film est clairement généreux en clin d’œil pour les fans de la licence avec une évocation de certains lieux vraiment emblématiques de ce monde fantastique mais aussi des noms de personnages iconiques. Pourtant même sans connaissance du Lore, le film prend le temps d’expliquer aux non-connaisseurs le fonctionnement de son monde et de ses enjeux et reste au final très accessible pour tout nouveau venu dans cet univers.

Conclusion :

Oui l’aventure est légère et on est loin de la poésie d’un Seigneur des Anneaux ou de la gravité des livres de la trilogie de l’Elfe Noir (chef d’œuvre absolu) et le scénario sera rarement surprenant. Pourtant nous avons au final un spectacle vraiment plaisant, un groupe de héros attachant que l’on aimerait revoir et un scénario tellement efficace qu’on passe vraiment un bon moment devant ce divertissement plutôt savoureux. Un bon retour de la licence avant, on l’espère, des opus de plus grandes ampleurs et qui adapteront certains romans beaucoup plus épiques.

Donjons et Dragons : L’Honneur des voleurs > un bon divertissement comme il en faudrait plus.

Par Grégory Caumes.

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LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN

LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN

Fiche technique :

Notre avis sur LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN

Les 3 mousquetaires est un film de Martin Bourboulon qui sera en deux parties, la première – qui sera critiquée ici – s’intitule D’Artagnan et la deuxième partie s’intitulera Milady. C’est une adaptation du célèbre roman d’Alexandre Dumas.

Le Pitch :

D’artagnan part rejoindre Paris dans l’espoir de devenir Mousquetaire du Roi, un rêve qu’il chérit depuis sa plus tendre enfance. Il va très rapidement être pris dans un grand complot mêlant la France, l’Angleterre, la monarchie, le clergé et une possible guerre de religion où seuls son courage, son arrogance et ses compagnons pourront lui venir en aide.

Enfin le grand retour du cinéma d’aventure à la Française :

Qu’il est loin le temps où les films de cape et d’épée Français nous faisaient rêver mais avec ce film il est enfin de retour.

L’aventure est épique, comme le roman, la réalisation est soignée, les acteurs sont au niveau des enjeux d’une telle adaptation. Soyons clair, François Civil est né pour jouer D’Artagnan, il incarne le gascon comme peu d’acteur l’ont fait, son mélange de charme, d’arrogance, de courage et de passion en fond un héros qu’on adore suivre. Vincent Cassel est impérial en Athos et lui donne toute sa profondeur tragique, Pio Marmaï en Porthos est une évidence tant la bonhomie de ce personnage lui colle à la peau, et Romain Duris en Aramis était inévitable tant il joue parfaitement cette alliance de noblesse et d’attitude de romantique sulfureux. Louis Garrel en Louis XIII est une choix tout autant parfait que Marc Barbé en Comte de Tréville et Eric Ruf en Richelieu. Les rôles féminins sont aussi parfaitement castés, Lyna Khoudri incarne à merveille Constance Bonacieux, Eva Green est née aussi pour faire Milady, surement la meilleure incarnation du personnage que j’ai pu voir, et Vicky Krieps nous montre parfaitement les tentations et le tiraillement de la Reine.

Le scénario est très efficace et les libertés prises par rapport à l’œuvre originale feront surement couler un peu d’encre mais permettent au récit d’être plus efficace, plus fluide et assez cohérente avec les messages cachés et l’analyse de l’œuvre de Dumas.

En conclusion :

Ce film redonne espoir dans le cinéma Français, nous avons enfin un divertissement fort, porteur de certains messages, à la réalisation et à l’interprétation de très bons niveaux. Merci à Martin Bourboulon, vivement la suite.

Par Grégory Caumes.

NOTRE NOTE

BANDE-ANNONCE :