Fiche technique :

Notre avis sur le film ANIMALIA

Animalia est un film Français, Marocain et Quatari réalisé et scénarisé par Sofia Alaoui dont c’est ici le premier long métrage. Ce film est porté par les actrices et acteurs Oumaïma Barid, Mehdi Dehbi et Fouad Oughaou.

Le pitch :

Itto est une jeune femme marocaine venant d’un milieu populaire et marié à un riche héritier. Enceinte, elle va devoir faire face à une menace surnaturelle qui va impacter clairement sa vision du monde, sa place dans l’univers et sa foi. 

La réalisation :

Pour un premier film, la réalisatrice réussit vraiment à nous plonger dans une ambiance mi-horrifique mi-onirique avec certains plans vraiment magnifiques. Evidemment il pourrait être reproché à la réalisatrice de reprendre certains codes éculés des films d’auteurs mais pour un premier film, le résultat reste extrêmement professionnel. Nous sommes dans un road trip surnaturel de très grande qualité.

La direction d’acteur est très bonne et il faut noter que l’actrice principale crêve l’écran et porte admirablement les enjeux du film. Les autres acteurs sont tous de très bon niveau.

Le scénario :

Nous sommes dans un film fantastique intelligent, qui utilise l’arrivée du surnaturel pour poser des enjeux sociétaux forts et n’hésite pas à dénoncer certains faits de société avec finesse mais détermination. Il pourra toutefois être reproché au film de ne pas donner toutes les réponses ou d’avoir un final peu clair (même si les enjeux sont compréhensibles comme le message). Certains aimeront ce choix scénaristique d’autres pourront en ressortir frustrés.

En conclusion :

Un film fantastique fort, bien réalisé avec une actrice principale excellente mais avec quelques défauts dont celui d’être parfois artificiellement complexe et qui ne plaira donc pas à tout le monde. Pourtant ce film nous permet de voyager et de se perdre dans l’univers de la réalisatrice et c’est pour cela qu’il mérite vraiment d’être vu car au final ce qui est important ce n’est pas l’arrivée mais le voyage que l’on vit à travers cette œuvre.

Par Grégory Caumes.

NOTRE NOTE

BANDE-ANNONCE :