Fiche technique :

Notre avis sur le film TRANSFORMERS: RISE OF THE BEASTS

La franchise de film Transformers reste un ovni dans le milieu du cinéma. Concept fou d’adapter la célèbre franchise de jouet au cinéma, elle a connu le succès puis un certain déclin ces dernières années. Il a donc été décidé de la rebooter (sans donner de fin officielle à la saga précédente) avec en premier le film Bumblebee de 2018 et ce film devant marquer le début d’une nouvelle trilogie. Le projet semblait assez obscur et peu attendu et en y rajoutant une inspiration de la série animée Animutants, les voix françaises de Dorothée et Ophélie Winter (nous aussi à la rédac on n’a pas compris le lien entre ce casting et la franchise) et une BO par MC Solar, on s’est clairement demandé ce que le service marketing avait bu pour nous proposer un tel « Kamoulox » (et oui, nous aussi à la rédac on est des boomers). C’est donc avec une certaine curiosité que nous avons découvert le film.

Le pitch :

Le film se déroule dans les années 90, Unicron, une planète métallique géante dévoreuse de planète a besoin d’un artefact se trouvant sur Terre pour pouvoir voyager dans l’espace et consommer toute planète dans la galaxie. Elle envoie donc ses predacons pour récupérer la relique en question. Les autobots, les maximals et certains humains devront s’allier pour contrer cette menace d’ampleur cosmique.

Pourquoi ça aurait pu être bien :

Le principal reproche qu’on peut faire à la saga est de parfois se baser uniquement sur l’action sans aucun temps pour poser les enjeux ou s’attacher aux personnages. Cet opus corrige se défaut avec des moments sans action prenant son temps pour développer l’intrigue et les personnage. Sur ce point, la saga a évolué.

L’autre point positif sont les effets spéciaux. Le rendu des robots est toujours aussi convainquant et parfaitement intégré aux environnements humains. On en prend plein les yeux du début à la fin.

Et pourtant ça ne convainc pas totalement :

Les enjeux portés par le film sont énormes (un antagoniste qui risque de consumer l’univers) et pourtant le film se résume encore une fois à une course poursuite autour d’un macguffin. Pour une telle menace, le scénario méritait mieux que la traditionnelle chasse à l’artefact.

L’autre point désolant est une écriture des personnages déplorable. Le film tente de nous faire une leçon de tolérance et d’anti-racisme et tombe au final dans les pires clichés possibles qu’on espérait ne plus revoir depuis les années 2000 (le héros d’origine portoricaine qui se retrouve à braquer des voitures avec son ami de Brooklyn, l’autobots péruvien qui a un fort accent et qui se transforme en mini van « Pablo », la mère du héros qui demande à son fils de rire fort au blague « des blancs » car ça leur fait plaisir). Evidemment, les personnages en plus d’être clichés au possible sont mal servis par un humour qui tape à chaque fois à côté.

Conclusion :

Au final, le film est un divertissement qui se regarde, avec certaine scènes épiques (parfois cassés par une BO assez moyenne). Si vous arrivez à faire abstraction de l’écriture des personnages et du scénario, vous pourrez passer un bon moment face à un film bien réalisé et des autobots toujours convainquant et un final particulièrement étonnant dans ce qu’il annonce pour la suite.

Par Grégory Caumes.

NOTRE NOTE

BANDE-ANNONCE :