Fiche technique :

Notre avis sur le film THE CREATOR

The Creator est le nouveau film du réalisateur Gareth Edwards à qui l’on doit Monsters, le renouveau de la franchise Godzilla et l’excellent Star Wars Rogue One. Les fans de ce réalisateur attendaient avec impatience sa nouvelle création qu’il réalise et scénarise lui-même.

Le pitch

Dans le futur, les humains et les intelligences artificielles (IA) cohabitent parfaitement sur terre. Ces dernières permettant de faire certains travaux particulièrement difficiles pour l’homme. Pourtant, sans raison apparente, les IA ont lancé une bombe nucléaire sur Los Angeles.

A la suite de cela, les Etats-Unis ont déclaré la guerre contre les IA sur l’ensemble du globe alors que les autres pays continuent à vivre pacifiquement avec elles.

Joshua, un soldat américain, va être envoyé en mission pour détruire l’arme ultime des IA et mettre fin à la guerre, pourtant ce qu’il va découvrir va complétement ébranler ses certitudes.

Une réalisation de très haut niveau :

Pour un film coûtant moins de 80 millions de dollars, Gareth Edwards réalise un film magnifique avec une vision fantasmée d’un futur usé. Que cela soit dans l’échelle des grandeurs (où le réalisateur excelle), la mise en scène allant du grandiose à l’intimiste ou dans la direction artistique des IA, le réalisateur fait un sans faute et donne une leçon à tous les autres blockbusters sortis cette année. Il démontre qu’avec un peu plus d’un tiers du budget des films de super héros Marvel ou DC, il fait cent fois mieux. Nous avons ici un vrai film de genre avec une réelle identité, et cela fait un bien fou.

Un scénario au service d’un monde et d’un conte à la limite de la mythologie :

Si on peut un peu pester sur certaines facilitées à la fin du film, on ne peut qu’admirer l’épopée que vivent le Joshua et ceux qui croiseront sa route. Au fur et à mesure film, son parcours le fera réellement évoluer et nous amènera nous aussi à réfléchir sur l’avenir de notre civilisation, à ce qui fait de nous des humains et à la valeur de ce que nous appelons l’âme.

En conclusion :

Un film avec une vraie direction artistique, une épopée avec ses facilités scénaristiques mais tellement forte que l’on excuse ce petit défaut.

Par Grégory Caumes.

NOTRE NOTE

BANDE-ANNONCE :