Fiche technique :

Le Recap Express de l’épisode 1 de

HOUSE OF THE DRAGON

Tout le monde l’attendait. Tel un digne héritier ou un rejeton non désiré, House of the Dragon signe enfin son entrée dans l’ère post Game of Thrones qui avait, après sa huitième et dernière saison, laissé bon nombre de fans et de téléspectateurs sur sa fin (avec la colère de 1000 Dragons Targaryen aux trousses de ses créateurs) Alors que vaut ce premier épisode qui replonge instantanément son univers dans la quête du Trône de  Fer ainsi que de l’éternel pouvoir qu’il représente ? En un seul mot : prometteur.

La réalisation cadrée et vigoureuse de Miguel Sapochnik ainsi que sa photographie somptueuse font de ce premier épisode une bonne incursion en la matière. On sent que la production a misé gros sur son nouveau bébé, un moyen comme un autre de rassurer sur sa qualité visuelle qui n’est pas très loin de l’empreinte laissée par son aïeul. C’est du grand spectacle, avec des effets spéciaux très réussis sans pour autant se départir de ses paysages naturels.

Côté histoire, nous sommes embarqués 172 ans avant les événements de Game of Thrones,  là où la très connu guerre civile appelée La Danse des Dragons précipita la chute de la Maison Targaryen et de ses Dragons. Cet épisode introduit donc les prémices de cette guerre avec son problème majeur d’héritier qui succèdera au Trône de Fer. Comme avait pu le faire auparavant Game of Thrones, la question de la place de la femme est évidemment au coeur de ce premier épisode.

Cependant, malgré son impressionnant casting, les personnages sont moins marquants et charismatiques. En effet, si l’épisode premier est visuellement beau et saisissant, la présentation de ses personnages l’est beaucoup moins. Seul Matt Smith dans le rôle du Prince Daemon Targaryen et la jeune Milly Alcock en jeune Princesse Rhaenyra épousent parfaitement l’univers fantastique et moyenâgeux de George R. R. Martin.

En conclusion, ce premier épisode de House of the Dragon était d’excellente facture et se distingue étonnament de son prédécesseur sans en renier ses origines, ce qui était un pari risqué. La fin de ce dernier encourage à en découvrir d’avantage et donne l’espoir d’un avenir radieux et d’une guerre sans merci, où violence et sang feront rage. On en attends juste des personnages et des intrigues un peu plus consistantes.

Par Rémi Vallier.

BANDE-ANNONCE :