Fiche technique :

Notre avis sur DRAGON BALL SUPER : SUPER HERO

Avant-propos :

La séance à laquelle a assisté l’auteur de ces lignes était proprement catastrophique : film en VO qui se lance sans les sous titres, image à la mauvaise taille et à la mauvaise résolution, refus au départ de refaire partir le film du début pour avoir l’intégralité de l’œuvre avec les sous titres, personnel du cinéma absent, spectateurs qui foutent le bordel. Je ne félicite pas le cinéma Pathé Wepler à Paris pour cette séance catastrophique. Il est normal que les gens désertent les cinéma avec des prestations de plus en plus chères mais de plus en plus mauvaise et avec une absence totale de personnel (notamment pour surveiller la séance ou juste voir si le film se lance bien). La mort annoncé du cinéma ce n’est pas Netflix ou les autres plateformes, c’est le fait que certaines chaines de cinéma prennent les spectateurs pour des c…

Pourtant malgré tout cela, l’auteur de ces lignes a aimé le film.

LA CRITIQUE

Dragon Ball Super : Super Héro est donc le quatrième film de la nouvelle ère de Dragon Ball (même si Battle of gods était estampillé Z, il a bien lancé l’aire Super). Après un Dragon Ball Super Broly très bien animé mais dépourvu de tout scénario au bout de 25mn de film, ce nouvel opus était attendu au tournant. Et il faut avouer que nous ne nous attendions pas à une telle prise de risque autant sur la forme que sur le fond.

Le fond : 

Les bandes annonces n’étaient pas trompeuses, ce film est centré sur Piccolo et Gohan alors que Goku et Végéta ne font que des caméos. En effet l’intrigue se passe sur terre et voit le retour de l’Armée du Ruban Rouge et du petit fils du docteur Géro qui vont déployer des androïdes pour affronter les guerriers Z restés sur terre. Très vite Piccolo va devoir mener son enquête pour découvrir la vraie menace qui se cache derrière les androïdes Gama 1 et 2. Nous ne vous spoilerons pas plus l’intrigue ici mais si elle reste simple, elle est diablement efficace, vraiment drôle et penche clairement vers une ambiance du début de Dragon Ball ou de Docteur Slump. On sent enfin le retour d’Akira Toriyama au scénario et il s’en donne à cœur joie. Le coté combat est très secondaire voir tertiaire même si le climax reste fort à ce niveau-là. Mettre en avant Piccolo et sa relation avec la famille de Gohan est une excellente idée pour mettre en avant l’ensemble de ces personnages et au final ça fait du bien de ne pas voir Goku et Végéta. C’est une prise de risque qu’il faut saluer (on se souvient tous comment les fans ont hurlé quand Gohan remplaçait Goku comme héros lors de la saga Buu). Du coté scénario c’est du bon Dragon Ball comme on en n’a plus eu depuis longtemps.

La forme :

On va être honnête, faire le pari de l’animation 3D pour un film Dragon Ball était risqué et clairement… c’est moche. Ce n’est pas insupportable mais on est loin des animations en 2D qui ont fait la réputation de l’animation japonaise. Au bout d’un moment on s’y fait et oui ça donne des mouvements de caméra sympa mais quand on voit l’intro du film en 2D on se demande pourquoi ils ont fait ce choix à part pour faire des économies. Evidemment, ça ne gâchera pas votre expérience au cinéma mais ça diminue son impact. Il est aussi important de noter qu’aucune musique ne sort vraiment du lot alors que les OAV de Dragon Ball Z nous avaient habitué à des pistes mythiques.

En conclusion :

La forme lui fait perdre des points mais Dragon Ball Super : Super Héros reste un super divertissement, qui au final raconte plus de choses que des arcs entiers de Dragon Ball super, la série animée. Si vous aimez Dragon Ball, c’est un incontournable.

Par Grégory Caumes.

NOTRE NOTE

BANDE-ANNONCE :