REGRETTING YOU (2025) – Critique

REGRETTING YOU (2025) – Critique

Fiche technique :

Notre avis sur le film

REGRETTING YOU

Regretting You : Après It End With Us et ses nombreuses polémiques, le phénomène littéraire Colleen Hoover continue sur sa lancée en adaptant de nouveau au cinéma  un de ces romans les plus populaires : Regretting You.

Cette fois-ci, on espère que la toute nouvelle adaptation de la romancière à succès n’écopera pas d’une mauvaise presse post-production qui avait, en grande partie, entacher la promotion de son prédécesseur. Réalisé par Josh Boone,  connu entre autre pour son adaptation réussie de Nos étoiles contraires, l’autrice semble avoir trouvé un réalisateur capable de porter à l’écran son univers et les maux de ses personnages en papier. Le film aborde sans détour la question du deuil, de la compréhension et du pardon face aux actes incompris des êtres disparus brutalement.

Mckenna Grace, la vraie star du film

Aperçue dernièrement dans différentes productions – de The Handmaid’s Tale en passant par A Friend of the Family ou encore S.O.S. Fantômes : La Menace de glaceMckenna Grace continue lentement mais sûrement de grimper l’échelle fragile d’Hollywood, prouvant une fois de plus un talent inné d’actrice. Si le choix du reste du casting est discutable, on peine cependant à voir un Dave Franco pas du tout convaincant. Allison Williams s’avère elle aussi bien moins convaincante et inspirée par ce rôle de mère au foyer bouleversée par les événements et qui se (re)découvre tardivement. Mention spéciale au jeune acteur Mason Thames épaulant sans difficulté sa partenaire de jeu à l’écran.

Une réalisation plus proche de la comédie que du drame

Entre romance adolescente, drames personnels et familial où les non-dits et le deuil n’aident pas, le film puise toute son énergie dans la lumière de ses scènes et ses couleurs réconfortantes. Si certains passages montrent des moments plus intenses et dramatiques, ce sont celles plus légères et drôles où le film réussi à puiser sa force. La difficulté des rapports entre Clara et sa mère sont partiellement montrées à l’écran tandis que sa relation avec Miller est mieux exploité et davantage mis en valeur.

La nouvelle Nicholas Sparks féminine peut se tranquilliser : Regretting You reste cependant une bonne adaptation littéraire au cinéma malgré le manque de profondeur des thèmes difficiles abordés. Perdu entre la romance des jeunes et celle ancienne des plus adultes, la difficulté de pardonner quand les actes de nos êtres les plus chers nous trahissent sèment l’incompréhension, le film joue maladroitement sur deux tableaux : celui de faire rire et/ou de faire pleurer.

Par Rémi VALLIER

|Copyright Paramount Pictures

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SMASHING MACHINE (2025) – Critique

SMASHING MACHINE (2025) – Critique

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SMASHING MACHINE

The Smashing Machine n’est pas un film comme les autres pour Dwayne Johnson. Il est le film qui doit démontrer qu’il n’est pas qu’un héros de blockbuster, mais aussi un grand acteur. Le pari est-il réussi ? Le film est-il à la hauteur de l’histoire racontée et de son acteur principal ?

Clairement, Benny Safdie, le réalisateur, signe un biopic brut, sans fard, qui plonge le spectateur dans les coulisses sombres du MMA des années 90. Un film qui parle autant de sport que de solitude, de gloire que de chute, et surtout d’acceptation de soi-même.

Dwayne Johnson, enfin un rôle à sa mesure

Dwayne Johnson est méconnaissable dans cette œuvre. Il incarne Mark Kerr, légende du MMA, champion adulé et homme brisé. Exit les postures de super-héros, place à un jeu d’acteur nu, presque cru. Johnson ose se montrer vulnérable, fragile, à fleur de peau. On sent qu’il a décidé de casser son image habituelle. Enfin, diront certains, nous pouvons voir qu’il est avant tout un bon acteur et pas seulement un produit du show-business.

 

Le MMA comme métaphore de la destruction

Benny Safdie, déjà connu pour son réalisme sans concession (Good Time, Uncut Gems), ne nous épargne rien. Les combats sont filmés sans effet, sans glamour, avec une caméra qui tremble et des sons qui résonnent comme des coups de massue. Ceux qui s’attendent à un film de sport de combat comme un Rocky vont être déçus, car le sujet de cette œuvre est ailleurs.

Certes, on y voit la sueur, le sang, la fatigue. Mais c’est en dehors de l’octogone que le film frappe le plus fort : la dépendance aux antidouleurs, les nuits blanches, les crises de colère, et cette relation toxique avec sa compagne, jouée par une Emily Blunt au sommet de son art.

Le couple, à la fois fusionnel et autodestructeur, est le cœur battant du film. Leur histoire, entre amour et violence, entre soutien et manipulation, donne au récit une intensité rare. Encore une fois, aucun jugement sur l’un ou sur l’autre, juste de la nuance pour raconter l’histoire d’un couple dysfonctionnel.

Un biopic qui refuse le manichéisme

The Smashing Machine n’est pas un film sur la réussite. C’est l’histoire d’un homme qui se consume, qui se bat contre lui-même autant que contre ses adversaires. Le scénario ne cherche pas à édulcorer la réalité : la descente aux enfers de Mark Kerr est montrée sans filtre, sans musique dramatique pour souligner l’émotion. Certains pourraient regretter l’absence de contexte sur sa carrière, et il est vrai qu’on ne voit pas assez à quel point Kerr était un très grand athlète. Mais encore une fois, le sujet n’est pas vraiment là.

Le rythme, volontairement lent, peut dérouter ceux qui s’attendent à un film d’action. Mais c’est justement cette lenteur qui permet de s’immerger dans la psyché du personnage, de comprendre ce qui le pousse à se détruire.

Une fin sobre et juste

Le film s’achève sans grandiloquence, sans happy end forcé. Juste une note d’espoir, fragile. Ce film est un hommage, au final, à ceux qui ont tout risqué pour le MMA à un moment où ce sport était très mal encadré, un hommage à des pionniers et à leurs sacrifices, montrant clairement les dérives de ce sport. Sans jugement, mais en donnant les clés de compréhension de ce sport, des risques et du parcours de ces combattants, le réalisateur remplit son objectif. Dwayne Johnson aussi.

En conclusion

Le film est une réussite, autant par son casting — avec des acteurs issus du milieu des sports de combat qui sont à la hauteur —, sa réalisation et son message. Oui, il y a quelques longueurs — minimes —, mais cette œuvre mérite d’être vue pour mieux comprendre ce sport qui divise tant qu’est le MMA.

 Par Gregory CAUMES

Copyright Zinc

NOTRE NOTE

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WHAT HAPPENS LATER (2023) – Critique

WHAT HAPPENS LATER (2023) – Critique

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WHAT HAPPENS LATER

What Happens Later : Hommage vibrant aux charmes surannés de la comédie romantique d’antan.

Disponible depuis peu sur la plateforme de streaming Netflix, What Happens Later marque le retour surprise de Meg Ryan à la réalisation ET en tant qu’actrice principale, que l’on n’avait plus vu depuis son premier long-métrage historique Ithaca, sortit il y a dix ans.

Comédie romantique ou dramédie sur les remords et les regrets d’une histoire d’amour vieille de vingt-cinq ans, tout est possible, comme ces retrouvailles parfaitement fortuites dans un aéroport perdu du Midwest entre Willa et Bill, anciens amants au passif douloureux. S’évitant une première fois, la rencontre entre ces deux personnages radicalement opposés semble inévitable : après un bref moment de flottement, de small-talk gênant, les deux anciens amoureux se retrouvent pour de bon, ensevelis sous une tempête de neige à l’abri d’un aéroport où une voix mystérieuse et omniprésente veille sur eux. Anodin à première vue, cet annonceur d’aéroport devient un point essentiel de sagesse pour ces deux personnages.

La petite fiancée de l’Amérique des années 90 revient sur le devant de la scène, derrière et face caméra, dans un registre à la fois confortable mais désuet par le temps. L’ancienne Annie de Nuits Blanches à Seattle, dédiant un hommage symbolique à la regretté reine de la comédie romantique Nora Ephron, s’inscris dans la continuité de ses anciens rôles. Sauf qu’il est question ici de maturité, de sagacité et de réflexions profondes sur ces amours contrariés et indélébiles. On est donc bien loin de la rom-com mielleuse et naïve d’autrefois. Le tandem Ryan-Duchovny fonctionne à ravir au travers d’un décor hors du temps aux espaces si aériens.

Quelques longueurs et une impression scénique constante – du en partie au fait qu’il s’agit d’une pièce de théâtre adapté au cinéma –  n’entache pas le plaisir de voir ces deux acteurs réunis autour d’une histoire universelle sur l’amour et le temps qui passe, bien que l’oeuvre s’adresse davantage à un public âgé et mûr. Meg Ryan rend grâce au genre de la comédie romantique, telle une reine dont la couronne ne s’est absolument pas érodé avec le temps…

Par Rémi VALLIER

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PRETTY WOMAN (1990) – Critique

PRETTY WOMAN (1990) – Critique

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PRETTY WOMAN

Pretty Woman ou l’héritage de la comédie romantique des années 90.

On pourrait penser que certaines comédies romantiques vieillissent mal – passé un certain nombre d’années, elles ne font plus vraiment rêver. Pourtant, presque trente-six ans plus tard, le charme de Pretty Woman opère toujours auprès d’un public avide de s’épancher à nouveau dans une époque révolue, presque idéaliste et chimérique. Tant une référence pour la pop culture que pour le genre cinématographique, Pretty Woman était surtout la révélation d’une étoile montante dans le ciel dégagé d’Hollywood : Julia Roberts.

Une version de Cendrillon revisitée

Garry Marshall offre à ce long-métrage culte une porte d’ouverture aux contes de fées moderne : lui, un businessman richissime seul et sans attache, elle, une jeune prostituée en quête d’une vie meilleure. Tout les sépare, à commencer par l’enjeu des milieux sociaux dans lesquels chacun gravite. Pourtant, il suffira d’une voiture de sport et d’un passage à Hollywood Boulevard pour amorcer le début d’un récit merveilleux et étonnant. Le réalisateur amuse le spectateur de cette idylle atypique, avec sa mise en scène vieille comme le monde et une alchimie parfaite, palpable, entre un Richard Gere et une Julia Roberts tout d’eux munis d’un charme ravageur. S’appuyant sur les codes de la pure romance, Pretty Woman fait fort en réunissant deux univers différents qui doucement s’entrechoquent involontairement, faisant cadeau de la plus belle des histoires où il est forcément question d’amour, et de hasard.

Tout est bien… qui finit bien

En le visionnant aujourd’hui, impossible de ne pas remarquer à quel point l’univers du cinéma – comme notre monde qui est bien réel – à bien changer en l’espace de quelques décennies. Si le cinéma s’essouffle au présent, ce n’est pas qu’en terme technique (quoique, on peut facilement se lasser des effets spéciaux réalisés aujourd’hui) le gros point noir vient des histoires racontées et le manque d’importance donné  à ce qu’elles veulent réellement transmettre. Pourquoi la magie du cinéma semble avoir disparu alors qu’il est encore possible de la rendre concrète ? Le vrai problème vient peut-être du fait que nous ne sachions plus comment rêver. Dans un monde toujours plus cruel, plus connecté numériquement mais déconnecté des émotions humaines, des histoires comme celle d’Edward et Vivian à l’écran n’ont plus totalement leur place, victime d’une candeur aujourd’hui refourgué aux oubliettes… Pourtant, ces fantaisies d’un autre temps pas si lointain sont celles qui nous font le plus de bien, nous rappelant à croire naïvement au destin et à ce qu’il peut accomplir de bien quand tout espoir est presque perdu. Pourquoi sommes-nous si réfractaires aux histoires qui se finissent bien et de manière parfaitement saine ? Cela en dit peut-être long sur notre société malade.

Une B.O. cultissime sur un refrain intemporel, un couple phare et glamour à l’écran (qui se réitère une nouvelle fois dans Just Married (Ou presque) du même réalisateur) et une belle histoire d’amour simple et efficace font de ce long-métrage mythique une bouffée d’air frais, un moment de réconfort hors du temps pour tous ceux qui cherchent à retrouver une forme de nostalgie. Le rire de Julia, le charme de Richard Gere, la bienveillance et les maladresses qui s’accumulent autour de leur arrangement commun, cet amour naissant malgré les convenances en font un film dont on ne pourra jamais se lasser. Après tout, c’est à ça que servent finalement les contes de fées : à ne pas oublier que dans la difficulté ou l’adversité, le bien triomphe toujours du mal, que les problèmes finissent toujours par s’arranger. Pretty Woman semble être une des nombreuses bonnes formules consacrées encore omniprésente, nous rappelant que la magie, réelle ou inventée, existe toujours bel et bien… Notre espoir à nous, c’est juste de pouvoir y croire encore un peu.

Par Rémi VALLIER

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EGOIST (2025) – Critique

EGOIST (2025) – Critique

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EGOIST

Première oeuvre à s’exporter hors des contrées nippones jusque dans nos salles, Egoist à la saveur particulière des films japonais où se mêlent comme toujours douceur et sensibilité. Réalisé par Daishi Matsunaga, ce long-métrage aux multiples lectures répond à la douloureuse question de la place de l’homosexualité au pays du soleil levant. Une romance entre deux hommes décomplexée servant un récit poignant.

Kosuke Saito à tout du garçon qui a réussi : beau, sophistiqué, travaillant dans le milieu de la mode, gagnant bien sa vie et avec à la clé un bel appartement. Seule ombre au tableau : son homosexualité – sujet tabou dans son pays – et une solitude traînante qu’on perçoit chez lui jusqu’au minimalisme de son appartement. Sa rencontre avec le déterminé et enjoué Nakamura Ryûta, son jeune coach sportif, plonge les deux hommes dans une passion inattendue très rapidement réfrénée par le quotidien et les responsabilités pesantes qui pèsent sur Ryûta. Prêt à tout pour le garder près de lui, Kosuke finit par lui proposer un marché.

Au travers de cette histoire d’amour universel, dans un pays baigné par le traditionalisme et le devoir, Matsunaga-san relate le parcours du combattant pour ses deux protagonistes face à l’adversité du monde et des injonctions que la société nippone leur impose. Entre amour, argent et traditions ancestrales, difficile pour ces deux tourtereaux de trouver un équilibre. Malgré son titre évocateur, Egoist n’est pas qu’un adjectif qualifiant son personnage mais une suite de désirs, d’envies et de pensées intériorisées, réprimés, pour servir une communauté aux règles bien établies. Sans vouloir politiser son propos, le réalisateur renvoie une image du Japon écornée, plus lente en ce qui concerne l’avancement de la question des droits LGBT et leur visibilité. La deuxième partie du film est également l’occasion d’amorcer en profondeur un autre sujet : l’importance de la famille choisie ou non, et son besoin/devoir essentiel d’en prendre soin malgré un rapport à l’individualité de plus en plus progressif.

Avec ses deux acteurs principaux d’une justesse remarquable, une réalisation tout en délicatesse et naturelle, la nouvelle trouvaille du cinéma asiatique exprime des maux au service d’un art qui trouvera, fort heureusement, toujours sa place. Sans être larmoyant, Egoist nous fait verser quelques larmes crépusculaires, à l’ombre des regards, tantôt bercé par sa poésie cruelle que la beauté délicate d’un amour impossible mais pourtant si beau.

Par Rémi VALLIER

|Copyright 2023 Makoto Takayama,Shogakukan_TokyoTheatres Co Inc, NIKKATSU CORPORATION,RIGHTS CUBE Inc,ROBOT COMMUNICATIONS Inc

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DEMON SLAYER: KIMETSU NO YAIBA (2025)

DEMON SLAYER: KIMETSU NO YAIBA (2025)

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DEMON SLAYER: KIMETSU NO YAIBA –

LA FORTERESSE INFINIE (Film 1)

Préambule : Demon Slayer, le shonen mélancolique

Demon Slayer est à la base un manga qui raconte l’histoire de Tanjiro, un jeune homme vivant dans le Japon de l’ère Taishō. Confronté à une tragédie, il devra rejoindre les rangs des pourfendeurs, une société secrète dédiée à l’éradication des démons et à la traque de leur créateur, Muzan.

Si le pitch de départ peut sembler classique, l’œuvre se distingue par un ton profondément mélancolique. Héros comme antagonistes portent un passé tragique, et les combats, à la fois physiques et psychologiques, basculent souvent grâce à ce dernier aspect. C’est cette singularité qui fait toute la force de Demon Slayer dans l’univers très concurrentiel des shonen.

Ce qui a propulsé ce manga au premier plan, c’est son adaptation en animé par le studio Ufotable, prouvant une fois de plus que le Japon domine l’art de l’animation. Fort du succès de la série (disponible sur Netflix et Crunchyroll), le studio a choisi de conclure la saga avec une trilogie de films, dont le premier, récemment sorti, rencontre un immense succès en salles.

Une oeuvre pour les fans

Soyons clairs : ce film s’adresse avant tout aux fans de la saga. Suite directe de la dernière saison, il plonge le spectateur dans l’action sans rappeler le contexte. Pour en profiter pleinement, il est indispensable d’avoir vu les saisons précédentes. Il s’inscrit parfaitement dans la continuité de l’œuvre.

Une animation et une bande-son qui méritent l’IMAX

Ce qui frappe d’emblée, c’est la qualité de l’animation, inégalée, repoussant encore les limites déjà élevées de la série. Le film préserve la richesse visuelle de la 2D traditionnelle, agrémentée de touches de 3D discrètes mais efficaces. Il offre une véritable leçon à une industrie souvent tentée par le full CGI, au risque de perdre l’âme de l’animation. C’est un chef-d’œuvre technique, mais aussi une œuvre qui brandit l’art japonais comme étendard d’excellence. Les combats y sont épiques, et les moments plus intimes, sublimés. La bande-son et l’environnement sonore, quant à eux, surpassent même les meilleurs instants de la saga.

Si l’occasion vous est donnée de le voir en IMAX, saisissez là : l’expérience en vaut vraiment la peine.

Une histoire qui touche en plein coeur

Pourquoi un tel succès pour ce film, et pour la saga en général ? Ce n’est pas seulement grâce à son animation, mais aussi à la puissance de ses messages. Le schéma narratif reste classique – combat, flashback, dénouement (surtout dans l’affrontement principal) –, mais les trois combats du film, inégaux en durée, poussent les thèmes chers à l’œuvre à leur paroxysme : l’honneur, la reconstruction après un drame, le sacrifice pour une cause plus grande que soi, le pardon, la transmission… Tous ces sujets sont traités avec une émotion qui ne manquera pas de vous toucher.

En conclusion

Ce film est une réussite, car il reste fidèle à l’esprit de l’œuvre originale. En assumant son héritage et en portant haut ses valeurs, Demon Slayer : La Forteresse Infinie confirme une fois de plus que l’animation japonaise règne en maître en matière de qualité.

 Par Gregory CAUMES

|Copyright Koyoharu Gotoge _ SHUEISHA, Aniplex, ufotable

NOTRE NOTE

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