PASSÉ SANS SILENCE (2025) – Livre

PASSÉ SANS SILENCE (2025) – Livre

Fiche technique :

  • Publication :  19 mars 2025
  • Auteur : Adrien MANGOLD
  • Édition : HSN – L’Homme Sans Nom
  • Genre : Science-Fiction, Anticipation
  • Pages : 203 pages

Notre avis sur le livre

PASSÉ SANS SILENCE

Une plongée dans l’esprit en perdition d’un écrivain qui se redécouvre en écrivant ses mémoires.

Résumé : Doug Gueyburt a passé sa vie à écrire. Rendu au troisième âge, il décide que son autobiographie sera sa dernière œuvre. Seulement, quand vient l’heure de rassembler ses souvenirs, sa mémoire lui joue des tours et son passé se mêle aux fictions dont il est l’auteur. Et lorsque la maladie prend le dessus, il se sent le devoir d’avouer un crime commis par un de ses personnages.

En proie à l’oubli et malmené par un passé qui ne lui appartient pas, le vieil homme se débat avec ce qu’il lui reste de lucidité, pour peut-être retrouver celui qu’il a été… en écrivant malgré lui la biographie de celui qu’il n’est pas.

De la littérature au cinéma, il n’y a qu’un pas

Et ce ne sont pas les éditions de L’Homme Sans Nom (HSN) qui diront le contraire. Leur nom puise son origine dans un savant mélange entre la littérature, L’Odyssée d’Homère, et le personnage énigmatique incarné par Clint Eastwood dans ses westerns.

Le cinéma regorge d’adaptations littéraires. Pour n’en citer que quelques-unes : Jurassic Park, Le Seigneur des Anneaux, Orgueil et Préjugés, Hunger GamesAutant de succès qui ont marqué l’histoire du box-office.

À l’instar de Nordagl, personnage fictif créé par Doug Gueyburt, lui-même personnage de fiction dans PASSÉ SANS SILENCE, nous commençons à nous interroger.

« Tout a déjà été raconté, déjà écrit, et bientôt déjà filmé. Les histoires originales n’existent plus depuis longtemps. Tout le monde connaît par cœur les retournements de situation que vous proposerez. »

Nordagl a-t-il raison ? La carte de la fiction aurait-elle été explorée jusqu’à l’épuisement ? Nous aimons à penser que oui… du moins jusqu’à ce qu’émerge une idée révolutionnaire que l’on croyait irréalisable. Heureusement, ce monde regorge de génie. Et Adrien Mangold en est une preuve éclatante.

Avec PASSÉ SANS SILENCE, il parvient à nous tenir en haleine du début à la fin. Entre la perte de mémoire du protagoniste, qui nous pousse à douter de la nôtre, les enquêtes, et les réflexions sur notre monde et celui des autres, l’auteur soulève des questionnements profonds. Il nous invite à une remise en question à travers un univers IR_REEL.

En conclusion

L’immersion est totale, maîtrisée de bout en bout. Le titre, magistralement choisi, offre plusieurs niveaux de lecture. Mais cela, on vous laisse le plaisir de le découvrir par vous-même.

Pourra-t-on un jour transposer cette intensité au cinéma ? La question reste en suspens…

Vous l’aurez compris, PASSÉ SANS SILENCE est un véritable coup de cœur littéraire. Celui de l’été, assurément. Et peut-être même celui de l’année.

Par Claire N. La Minute Ciné –

Lien pour se procurer le livre : Passe Sans Silence – Le livre — Éditions HSN

L’AUTEUR et ses autres OUVRAGES :

Quelle meilleure évasion que celle dont on est l’auteur ? De cette observation, Adrien Mangold s’est lancé un défi : emmener dans ses rêves autant de prisonniers du réel que possible, avec une attention particulière pour les mieux barricadés.

Son premier roman de science-fiction est SECONDE HUMANITÉ (2018) qui sera par la suite suivi de PROTOTYPES (2019), JOURNAL INTIME D’UN DIEU OMNISCIENT (2022) et enfin de PASSÉ SANS SILENCE (2025).

DANGEROUS ANIMALS (2025) – Critique

DANGEROUS ANIMALS (2025) – Critique

Fiche technique :

Notre avis sur le film

DANGEROUS ANIMALS

Contexte :

N’ayant volontairement pas regardé la bande-annonce, et n’ayant eu que très peu d’échos sur le film (si ce n’est qu’il y aurait des requins), on peut dire que DANGEROUS ANIMALS allait être une vraie découverte lors du visionnage.

Il était donc difficile de savoir à quoi s’attendre.. mais au final la surprise fût totale et véritablement au rendez-vous…

Une tension continuelle et palpable

La tension, véritable moteur narratif, reste permanente et maintient le spectateur en haleine. Bien que l’intrigue suive un schéma narratif assez classique, chaque scène est construite de manière à entretenir un sentiment d’incertitude sur l’issue des événements.

Ainsi, même si le scénario demeure prévisible dans son ensemble, le film réussit à instaurer un suspense efficace tout au long du récit. Certaines séquences, parfois violentes, contribuent à créer un univers sombre, sans jamais tomber dans l’excès gratuit.

Une immesion visuelle à la beauté inquiétante

Visuellement, la réalisation propose une esthétique soignée. Les plans larges sur la nature, l’océan et les animaux sont travaillés avec précision, offrant un contraste marquant entre la beauté des paysages et l’horreur des situations. La lumière et la photographie marine apportent une dimension immersive et parfois hypnotique aux séquences sous-marines.

Le personnage du tueur, qui se complaît dans un discours philosophique sur la vie, la mort et la nature, adopte parfois un ton caricatural. Ces tirades, oscillant entre folie et pseudo-sagesse, peuvent paraître forcées, bien qu’elles participent à la construction de son aura dérangeante.

Le film aurait toutefois gagné en profondeur en explorant davantage la psychologie de ce personnage et l’origine de ses obsessions.

Un voyeurisme glaçant et assumé

Bien que reposant sur un scénario assez classique, Dangerous Animals parvient à s’imposer comme un divertissement solide. Le film explore un sous-genre rarement abordé, celui du snuff movie, en mettant en scène un tueur fasciné par l’enregistrement de ses victimes et de leurs derniers instants.

Sans jamais sombrer totalement dans l’horreur extrême, il en reprend certains codes, jouant sur la violence réaliste et interrogeant subtilement le voyeurisme ainsi que la fascination morbide du spectateur. Cette approche confère à l’ensemble une atmosphère dérangeante, teintée d’une dimension psychologique sombre.

La mise en scène maîtrisée et la tension omniprésente suffisent à maintenir l’attention jusqu’au générique final.

En conclusion :

Ce thriller horrifique maritime s’impose donc comme un film stressant et visuellement impressionnant, qui, sans révolutionner le genre, réussit pleinement à plonger le spectateur dans un état de malaise maîtrisé.

 Par Benjamin BERTRAND

Copyright Animal Holdings Pty Ltd.

NOTRE NOTE

BANDE-ANNONCE :

EN PREMIERE LIGNE (2025) – Critique

EN PREMIERE LIGNE (2025) – Critique

Fiche technique :

Notre avis sur le film

EN PREMIÈRE LIGNE

Synopsis :

Floria est une infirmière dévouée qui fait face au rythme implacable d’un service hospitalier en sous-effectif. En dépit du manque de moyens, elle tente d’apporter humanité et chaleur à chacun de ses patients. Mais au fil des heures, les demandes se font de plus en plus pressantes, et malgré son professionnalisme, la situation commence dangereusement à lui échapper…

L’impact de l’oeuvre :

Le film raconte donc une journée du quotidien d’une infirmière suisse. Il est important de rappeler dès le début de cette critique que le message porté par le film est universel et pourrait parfaitement s’appliquer en France. Et clairement, « En première ligne » est de ces films qui va au-delà du très bon film, c’est une œuvre particulièrement importante à notre époque qui devrait être montrée dans les écoles, dans les universités et surtout à nos décideurs politiques tant le message délivré est puissant. Loin des clichés sur le métier d’infirmier, nous avons ici une analyse à la fois clinique et humaine de la situation de la profession d’infirmière mais aussi de la prise en charge des patients. Oui, la réalisatrice a compris que le métier d’infirmier était celui qui est le plus proche des patients et le récit mêle l’histoire de ces derniers à la journée de Floria.

La réalisation :

La réalisatrice a parfaitement adapté sa manière de filmer au quotidien des infirmières. On passe de plans séquence presque oppressants pour illustrer la charge de travail qui s’accumule à de rares moments de pause dans certains huis clos et même quelques rares moments d’onirisme, autant salvateurs pour Floria que pour le spectateur. La réalisation retranscrit donc parfaitement ce quotidien épuisant mais n’oublie pas de souligner l’impact positif de Floria dans la vie de ses patients.

Le casting :

Le casting est parfait, soignants et patients sont tous impactants, même pour ceux ayant des apparitions courtes. En peu de temps, on comprend leurs enjeux personnels, la souffrance qu’ils endurent et l’importance de Floria dans leur passage à l’hôpital.

L’ambiance sonore :

La musique est discrète mais intervient toujours pour souligner un moment fort ou un tournant dans la journée de l’infirmière. Évidemment, l’ambiance sonore de l’hôpital se retrouve parfaitement dans cette œuvre, parfois rassurante et parfois oppressante.

Le scénario :

Un autre point fort du film : réussir à rendre particulièrement intéressant le quotidien et montrer en un peu plus de 90 minutes ce que peut traverser une infirmière : le stress, la gestion des familles, la maladie et la mort omniprésente, le glissement possible – à cause du burn-out – vers l’erreur ou la maltraitance, mais aussi des moments intimistes et incroyablement beaux.

Le scénario a aussi l’intelligence de mêler l’histoire des patients et des familles – leurs espoirs et leurs souffrances – à celle de Floria, car au final, pour eux, elle est la seule source d’information, de réconfort et d’humanité dans cette institution qui peut paraître si froide qu’est l’hôpital.

En conclusion :

Un récit poignant, une réalisation maîtrisée, un casting pertinent et touchant pour une œuvre si essentielle à notre temps, une réussite mélancolique absolue.

 Par Gregory Caumes

Copyright TOBIS Film GmbH

NOTRE NOTE

BANDE-ANNONCE :

JURASSIC WORLD : RENAISSANCE (Critique)

JURASSIC WORLD : RENAISSANCE (Critique)

Fiche technique :

Notre avis sur le film

JURASSIC WOLRD : RENAISSANCE

Synopsis :

Cinq ans après JURASSIC WORLD : LE MONDE D’APRÈS, l’environnement de la planète s’est révélé hostile pour la plupart des dinosaures. Ceux qui subsistent vivent dans des zones équatoriales isolées, aux conditions proches de celles de leur ère d’origine. Parmi ces créatures terrifiantes, trois spécimens renferment peut-être la clé d’un remède capable de changer le destin de l’humanité.

Exit, pour la première fois, le retour des acteurs des volets précédents ; bienvenue à la promesse d’une nouvelle île avec de nouveaux monstres ; un casting porté par Scarlett Johansson ; un réalisateur qui sait filmer les créatures ; la volonté d’inclure les éléments air/eau/terre pour plus de diversité ; et le début d’une nouvelle trilogie… Jurassic World : Renaissance avait tous les ingrédients pour faire honneur à son titre, et relancer la franchise…

Mais est-ce que c’est suffisant pour en faire un bon film ?

Une nouvelle île… et de nouveaux monstres

Jurassic World : Renaissance s’éloigne de Isla Nublar et Isla Sorna, et se déroule sur une île isolée où sont détenus tous les échecs scientifiques des différentes espèces réalisés pour le parc du premier film. De quoi confronter les héros à une montagne de dangers. Ou comme le dit la bande-annonce : « Le pire du pire a été abandonné ici ».

Venons-en tout de suite au fait. Bien que l’on se retrouve face à un film divertissant et plaisant à regarder, ce nouvel opus semble davantage conçu pour cocher les cases d’un cahier des charges et exploiter l’effet nostalgie des années 90. Mais après six volets, on est en droit d’attendre un peu de nouveauté et d’originalité. C’est précisément là que le film pèche, manquant cruellement d’idées et de mordant dans sa proposition narrative et artistique.

Une histoire… quelle histoire ?

À force de vouloir faire constamment référence au film inaugural, le récit oublie de raconter sa propre histoire, et ne nous propose qu’un scénario des plus prévisibles. Pire encore, certains personnages ne sont tout simplement pas introduits ; d’autres n’ont droit qu’à trois lignes de dialogue pour établir leur background. On en vient même à se demander ce que vient faire ici la sous-intrigue autour de la famille échouée, si ce n’est alourdir le rythme déjà décousu.

À noter que pour écrire Jurassic World : Renaissance, le scénariste David Koepp a relu les romans Jurassic Park de Michael Crichton sur lesquels est basée la saga.

Ainsi, le film contient une séquence du premier roman, comme il l’explique dans une interview pour Variety, en janvier 2025 :  » Il y avait une séquence du premier roman qu’on avait toujours voulu voir dans le film original, mais on n’avait pas la place. On s’est dit : ‘ Tiens, on va pouvoir l’utiliser maintenant’. Mais juste pour se remettre dans cet état d’esprit 30 ans plus tard, est-ce toujours amusant ? Et la réponse est oui, vraiment. Les dinosaures sont toujours aussi amusants. »

En conclusion :

Au final, nous sommes bien loin des personnages cultes de la première trilogie et de la tension palpable liée à la découverte d’une terre inconnue. Jurassic World : Renaissance aurait sans doute dû s’intituler Jurassic World : Recopiage, tant il incarne une œuvre distrayante, certes parfois spectaculaire, mais aussi souvent ronflante, la formule étant éculée et la prise de risque quasi inexistante.

Malgré que le film ne soit pas la renaissance attendue, le spectateur pourra tout de même se consoler avec une véritable sensation de grand spectacle, dont l’indifférence, heureusement, n’est pas de mise.

 Par Sébastien Nippert

|Copyright Universal Studios.

NOTRE NOTE

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LES ENQUETES DU DEPARTEMENT V : PROMESSE

LES ENQUETES DU DEPARTEMENT V : PROMESSE

Fiche technique :

Notre avis sur le film

LES ENQUETES DU DÉPARTEMENT V : PROMESSE

Synopsis :

Carl Mørck, désormais fiancé, et ses collègues Rose et Assad sont envoyés sur l’île isolée de Bornholm après le suicide d’un ancien collègue, Christian Habersaat, qui avait écrit le nom de Carl sur sa paume. Une affaire non résolue refait surface : le meurtre d’une jeune fille retrouvée suspendue à un arbre près d’une secte insulaire. Le trio affronte une communauté secrète et soulève de lourds mystères.

Réalisation :

Habitué à ce nouveau duo (trio dans ce film) d’acteurs, et après un dernier film efficace mais classique, l’enjeu était ici de renouveler le style du récit pour s’adapter à un cadre plus lumineux et chatoyant d’une petite île, tout en gardant une vraie tension lors de l’enquête et la froideur si caractéristique de la franchise. Le pari est réussi et permet de voir un cadre innovant d’intervention du département V sans perdre l’ADN de la série. Certaines phases d’action – qui restent rares – sont efficaces et impactantes. Les différents lieux sont mis en valeur et servent parfaitement le propos.

Scénario :

L’intrigue tire son originalité de la combinaison d’un meurtre non élucidé et d’un contexte sectaire. Le scénario, bien structuré, oscille entre enquête policière et drame psychologique. L’adaptation conserve la densité du roman tout en maintenant une tension constante. Certains pourraient regretter l’absence de scènes d’action prononcées, mais l’attention portée aux détails psychologiques est un vrai plus, et c’est bien là l’ADN de la saga.

Casting :

Ulrich Thomsen incarne un Carl Mørck plus personnel, nuancé et intriguant. Sofie Torp (Rose) prend davantage de place, révélant une belle évolution de sa personnalité face à la secte. Afshin Firouzi (Assad) apporte stabilité et complicité au duo. Les seconds rôles, notamment ceux autour de la secte, marquent l’écran. La révélation de la vie passée de Carl sur Bornholm ajoute une profondeur psychologique bienvenue.

En conclusion :

Les Enquêtes du Département V : Promesse est un thriller policier haletant mêlant ambiance nordique, tension psychologique et drame secret. La mise en scène soignée, le récit dense et le casting solide en font une suite réussie, à la hauteur de la saga. Le changement des acteurs principaux après le 4ème opus est maintenant digéré, et la saga peut avancer. Vivement la suite !

 

Par Grégory Caumes

NOTRE NOTE

BANDE-ANNONCE :

HIVER À SOKCHO (2025) – Critique

HIVER À SOKCHO (2025) – Critique

Fiche technique :

Notre avis sur le film

HIVER À SOKCHO

Synopsis :

Dans la ville côtière de Sokcho, en Corée du Sud, une jeune Franco-Coréenne, qui n’a pas connu son père, mène une vie monotone en travaillant dans une modeste pension de famille. Un jour, sa routine est bouleversée par l’arrivée d’un mystérieux auteur de bandes dessinées français en quête d’inspiration. Entre silences éloquents et malentendus culturels, une relation unique se développe.

Réalisation :

Koya Kamura réalise ici un premier film sobre et contemplatif, qui capture parfaitement l’atmosphère du roman. Les plans fixes et les paysages enneigés apportent une vraie poésie visuelle. Cependant, le rythme lent risque de perdre certains spectateurs. Malgré cela, la maîtrise esthétique et la délicatesse avec laquelle les personnages sont traités sont remarquables. Les plans animés sont particulièrement pertinents et donne une saveur particulière à l’œuvre.

Bande-originale :

La bande-son est discrète, presque imperceptible, ce qui renforce l’ambiance feutrée du film. Les bruits d’ambiance, comme le vent, le craquement du bois et les sons de la vaisselle, jouent un rôle crucial en accentuant le réalisme et le sentiment d’isolement.

Scénario :

Fidèle au roman (tiré du roman éponyme d’Elisa Shua Dusapin, lauréat du prix Robert-Walser), le scénario repose sur les non-dits et les tensions silencieuses entre les deux personnages principaux. Les dialogues sont fins et bien écrits, tout en délicatesse.

Casting :

Le duo principal fonctionne avec une belle justesse. L’actrice incarnant la jeune femme, Bella Kim, dégage une fragilité touchante et pleine de retenue. Roschdy Zem, incarne avec justesse un personnage tourmenté et bourru. Les personnages secondaires permettent d’accentuer le sentiment de solitude du personnage principal.

En conclusion :

Hiver à Sokcho est un film délicat et visuellement soigné, qui séduit par son ambiance et sa subtilité. Cependant, son rythme lent, un scénario minimaliste et une bande-son discrète peuvent dérouter certains spectateurs. Une belle proposition artistique, mais qui ne conviendra pas à tous les publics.

 

Par Grégory Caumes

Copyright 2024 OFFSHORE

NOTRE NOTE

BANDE-ANNONCE :