Fiche technique :

Notre avis sur le film

JURASSIC WOLRD : RENAISSANCE

Synopsis :

Cinq ans après JURASSIC WORLD : LE MONDE D’APRÈS, l’environnement de la planète s’est révélé hostile pour la plupart des dinosaures. Ceux qui subsistent vivent dans des zones équatoriales isolées, aux conditions proches de celles de leur ère d’origine. Parmi ces créatures terrifiantes, trois spécimens renferment peut-être la clé d’un remède capable de changer le destin de l’humanité.

Exit, pour la première fois, le retour des acteurs des volets précédents ; bienvenue à la promesse d’une nouvelle île avec de nouveaux monstres ; un casting porté par Scarlett Johansson ; un réalisateur qui sait filmer les créatures ; la volonté d’inclure les éléments air/eau/terre pour plus de diversité ; et le début d’une nouvelle trilogie… Jurassic World : Renaissance avait tous les ingrédients pour faire honneur à son titre, et relancer la franchise…

Mais est-ce que c’est suffisant pour en faire un bon film ?

Une nouvelle île… et de nouveaux monstres

Jurassic World : Renaissance s’éloigne de Isla Nublar et Isla Sorna, et se déroule sur une île isolée où sont détenus tous les échecs scientifiques des différentes espèces réalisés pour le parc du premier film. De quoi confronter les héros à une montagne de dangers. Ou comme le dit la bande-annonce : « Le pire du pire a été abandonné ici ».

Venons-en tout de suite au fait. Bien que l’on se retrouve face à un film divertissant et plaisant à regarder, ce nouvel opus semble davantage conçu pour cocher les cases d’un cahier des charges et exploiter l’effet nostalgie des années 90. Mais après six volets, on est en droit d’attendre un peu de nouveauté et d’originalité. C’est précisément là que le film pèche, manquant cruellement d’idées et de mordant dans sa proposition narrative et artistique.

Une histoire… quelle histoire ?

À force de vouloir faire constamment référence au film inaugural, le récit oublie de raconter sa propre histoire, et ne nous propose qu’un scénario des plus prévisibles. Pire encore, certains personnages ne sont tout simplement pas introduits ; d’autres n’ont droit qu’à trois lignes de dialogue pour établir leur background. On en vient même à se demander ce que vient faire ici la sous-intrigue autour de la famille échouée, si ce n’est alourdir le rythme déjà décousu.

À noter que pour écrire Jurassic World : Renaissance, le scénariste David Koepp a relu les romans Jurassic Park de Michael Crichton sur lesquels est basée la saga.

Ainsi, le film contient une séquence du premier roman, comme il l’explique dans une interview pour Variety, en janvier 2025 :  » Il y avait une séquence du premier roman qu’on avait toujours voulu voir dans le film original, mais on n’avait pas la place. On s’est dit : ‘ Tiens, on va pouvoir l’utiliser maintenant’. Mais juste pour se remettre dans cet état d’esprit 30 ans plus tard, est-ce toujours amusant ? Et la réponse est oui, vraiment. Les dinosaures sont toujours aussi amusants. »

En conclusion :

Au final, nous sommes bien loin des personnages cultes de la première trilogie et de la tension palpable liée à la découverte d’une terre inconnue. Jurassic World : Renaissance aurait sans doute dû s’intituler Jurassic World : Recopiage, tant il incarne une œuvre distrayante, certes parfois spectaculaire, mais aussi souvent ronflante, la formule étant éculée et la prise de risque quasi inexistante.

Malgré que le film ne soit pas la renaissance attendue, le spectateur pourra tout de même se consoler avec une véritable sensation de grand spectacle, dont l’indifférence, heureusement, n’est pas de mise.

 Par Sébastien Nippert

|Copyright Universal Studios.

NOTRE NOTE

BANDE-ANNONCE :